Contraints de rester à la maison pour diverses raisons en ce week-end à rallonge, nous avons "tué" le temps à notre façon.

Une idée "lumineuse" m'avait de nouveau traversé le cerveau en ce début de mois de mars.

Je ne voulais plus, à l'étage de notre maison, d'un simple paravent comme séparation amovible entre la Garçonnière et le reste de notre habitation (même s'il était doublé d'un rideau plus ou moins occultant d'ailleurs), prétextant avant tout, la nécessité que les occupants de la chambre meublée se sentent davantage chez eux, puis subsidiairement, trouvant là l'aubaine de récupérer ledit paravent pour le descendre au rez-de-chaussée, puisque justement j'en cherche un, en vain, depuis octobre dernier.

Il nous a donc bien fallu les trois jours pour mener à bien pareil projet, sans compter l'étape antérieure de peinture.

En vue de la réalisation prévue en ce week-end de Pâques, il nous fallait trouver d'ici là les matériaux nécessaires: portes de placard accordéon; oui, mais pas celles en "carton bouilli" (hihihi) mais des portes bien solides, en bois (du vrai et non de l'imitation). Sauf que cela n'est plus trop tendance. Mais qu'importe puisque quatre jeux de portes, tout neufs (encore dans leur emballage) nous attendaient en Touraine.

Mes explications préalables étant terminées, place aux images (étape par étape).

Passage fermé à la façon "porte de placards"

Deux rideaux

Comme je n'avais pas, un seul instant, pensé que, d'un côté comme de l'autre, il serait possible de voir, non pas entre les lamelles des volets puisque inclinées, mais à la jointure des panneaux eux-mêmes, j'en ai été quitte pour remettre, côté locataires, le rideau jusqu'alors adjoint au paravent.

Oups! J'aurai pû retirer les ustensiles de ménage avant de prendre la photo (hihihi)!

Mon objectif de respect mutuel d'intimité n'étant que partiellement atteint, il me fallait donc confectionner au plus vite et avec les moyens du bord, un rideau supplémentaire pour mettre de notre côté.

Sauf que dans mes stocks de tissu, aucune couleur ne me convenait.

Qu'à cela ne tienne!

A tout problème sa solution.

Un drap blanc, non pas usé, mais brûlé par des locataires peu respectueux.

Oui! mais il me fallait rappeler quelques notes déjà mises en place, sans compter celle à venir (housse de machine à coudre; elle est commencée depuis déjà un moment, mais n'est toujours pas finie; cela m'y décidera peut-être).

Etat initial

Etat après modifications

Ne disposant que de trop peu de ce beau tissu, j'ai donc décidé de simuler des pièces (bien utiles pour cacher les traces de brûlé sur le drap).

Et comme ça ne correspondait pas encore tout à fait à mes souhaits, je décidais donc d'utiliser ma Big Shot pour y parsemer, au moyen de broches (ce sera mieux pour laver le rideau) quelques fleurs, ici et là.

Et voilà le travail!

Vous connaissiez déjà cette version là:

Puis celle-là:

Décidément, je n'en ai fais que pour les filles; à moins que j'en fasse un pour la chambre de mon petit-fils ...

Le tout accompagné d'une petite carte "maison".

Bienvenue parmi nous ...

Comme parfois dans les bureaux, mêmes s'ils sont bien chauffés, on a froid à ne pas bouger, il me fallait trouver des solutions.

La première: un p'tit sac pour emporter thermos et tisanière; sauf que pour l'instant, pas vraiment eu l'occasion de m'en servir (sans doute parce que l'hiver n'est pas suffisamment présent).

La deuxième: une envie soudaine de changer des traditionnels gilets, en me confectionnant un "genre" de poncho

Détail de la "manche", si censé est qu'il y en ait une

Détail du "poignet", si censé est qu'il y en ait un

Détail du "col", si censé est qu'il y en ait un

Merci Dominique!

Une grande première pour moi que de me lancer dans pareil point fantaisie.

Et comme cet article paraît en période de fêtes, je vous fais partager les quelques nouvelles décorations pour mon sapin de Noël:

Quand bien même, elles ont été achetées (pour la première) ou offertes (pour la seconde), elles n'en sont pas moins des réalisations artisanales.

Et le mot de la fin sera donc pour lui, longtemps conservé dans mes placards, en attendant le jour idéal, sans doute celui du premier Noël de mon petit-fils.

Vous constaterez d'ailleurs qu'il a pris la pose pour l'occasion.